Le dépôt de train
Budapest, printemps 2024, en voyage en amoureux avec ma femme nous découvrons les charmes de la capitale hongroise, mais je suis incorrigible, l'envie irrépressible de chercher des lieux abandonnés s'empare de moi. Je ne sais pas si c'est le fait de me trouver dans un pays de l'ancien bloc de l'Est avec tous les fantasmes d'urbexeur que cela génère, mais je sens que je peux trouver des mégas spots. Après quelques recherches sur mon smartphone, je repère deux sites intéressants, dont un dépôt de vieux trains rouillés. Les images glanées sur le net mettent en scène plusieurs rames anciennes, rongées par la rouille et en particulier une locomotive à vapeur MÁV class 424 "Red Star". Un monstre d'acier de 137 tonnes qui comme son nom l'indique avait une étoile rouge sur son avant. Très excitant tout ça ! Je m'efforce de localiser cet entrepôt sur les vues satellites et au bout de quelques minutes, j'identifie le toit percé de l'entrepôt. J'ai les coordonnées GPS, je profite d'un temps mort dans notre planning pour me rendre seul sur place. Le temps du trajet, j'effectue un repérage approfondi, le dépôt est entouré de bâtiments en activité, il faudra se méfier. Une fois arrivé, je jette un coup d'œil par-dessus le mur d'enceinte pour vérifier si le champ est libre et j'escalade furtivement le parapet pour me retrouver tout près des premières rames exposées à l'extérieur. L'entrepôt est à une cinquantaine de mètres de moi, je choisis de me faufiler discrètement entre les wagons pour atteindre mon objectif. Une fois à l'intérieur me voilà à l'abri des regards, je peux commencer l'exploration. Une trentaine de wagons et de locomotives d'époques différentes sont entreposés dans ce qui aurait dû être un musée ferroviaire. Le projet porté dans les années 80 ne s'est jamais concrétisé, il devait être implanté dans ce hangar historique datant de 1905. À l'abandon depuis 2009, il subit un incendie en 2020 qui détruit partiellement la toiture et certains trains fabriqués en bois. Je visite donc les vestiges des vestiges. Il n'en demeure pas moins que la trouvaille me transporte dans le temps. Je ne trouve pas la fameuse locomotive "red star", j'apprendrai plus tard qu'elle a été déplacée et que je suis passé à 20 mètres sans m'en apercevoir. En repartant, je manque de me faire repérer par des employés puis plus loin par des marginaux qui squattaient une voiture de passager. Finalement, j'arrive à m'extirper sans encombre, une gare jouxte le dépôt, je rejoins le quai et je monte dans un train en bon état de fonctionnement cette fois-ci. Il me faudra quelques minutes pour regagner le centre-ville la tête remplie de belles images. atterrir tout près des premières rames exposées dehors. L'entrepôt est à 50 mètres de moi, je choisis de me faufiler discrètement entre les wagons pour atteindre mon objectif. Une fois à l'intérieur me voilà à l'abri des regards, je peux commencer l'exploration. Une trentaine de wagons et de locomotives d'époques différentes sont entreposés dans ce qui aurait dû être un musée ferroviaire. Le projet porté dans les années 80 ne s'est jamais concrétisé, il devait être implanté dans ce hangar historique datant de 1905. À l'abandon depuis 2009, il subit un incendie en 2020 qui détruit partiellement la toiture et certains trains fabriqués en bois. Je visite donc les vestiges des vestiges. Il n'en demeure pas moins que la trouvaille me transporte dans le temps. Je ne trouve pas la fameuse locomotive "red star", j'apprendrai plus tard qu'elle a été déplacée et que je suis passé à 20 mètres sans m'en apercevoir. En repartant, je manque de me faire repérer par des employés puis plus loin par des marginaux qui squattaient un wagon de passager. Finalement, j'arrive à m'extirper sans encombre, une gare jouxte le dépôt, je rejoins le quai et je monte dans un train en bon état de fonctionnement cette fois-ci. Il me faudra quelques minutes pour regagner le centre-ville la tête remplie de belles images.